France5 - C dans l'air - La ruée vers les étoiles

J'ai pris l'émission en cours, dommage une discussion intéressante, gentille.
Serge Brunier s'est cantonné dans le domaine qu'il connaît bien, l'astronomie...

Les invités:



Le chef d'orchestre , Axel de Tarlé, avec d'autres intervenants dans les différents reportages:



L'émission repasse à 22h38.

fan de ducrocq a écrit:

J
Serge Brunier s'est cantonné dans le domaine qu'il connaît bien, l'astronomie...

c'est peut-être qu'il avait "du répondant" en face    

Moi aussi j'ai regardé cette émission au titre, à mon sens, un peu trop pompeux : "La ruée vers les étoiles". Comme toujours dans ce type d'émissions les engins automatiques ont la part belle par rapport aux vols habités (même si le sujet principal est l'Homme dans l'espace). Une information à rectifier : les Chinois n'ont pas du tout décidé, officiellement, d'envoyer des hommes sur la Lune. Beaucoup d'incertitudes aussi quant à l'avenir des missions habitées d'exploration. Aucun projet à proposer, aucun calendrier (comme ce fût le cas dans les années 60, 70 etc... et ce jusqu'à l’abandon du programme Constellation) avec toutefois, en guise de consolation, la très forte conviction de Jean-François Clervoy, qui reste persuadé que l'homme retournera sur le Lune et ira plus tard sur Mars. "On ira, c'est sûr". Serge Brunier qui passe, aux yeux des aficionados de la conquête spatiale, pour un farouche opposant aux vols habités, m'a paru particulièrement discret sur le sujet (il n'a pas cherché à polémiquer). Quant aux autres participants de l'émission il se sont montrés d'une prudence exemplaire. Jean-François Clervoy a tenté de démontrer que la présence de l'Homme dans l'espace était indispensable. "Un robot ne s'exclamera jamais, n'aura jamais d'émotions. Rien ne remplace l'humain avec ses capteurs, son émotion, pour explorer de lui-même et pour rendre compte quand il revient". Aller sur Mars pour ressentir des choses, pour avoir des émotions à partager... ou pour le sport, me paraît, dans le contexte actuel, un peu faible comme argumentation, surtout si le programme est pharaonique, terriblement complexe et surtout dangereux. A l'inverse de l'Homme le robot s'est révélé, au fil des décennies, nettement moins coûteux et toujours plus performant, à tel point que, demain, une présence humaine dans l'espace ne sera guère indispensable. L'avenir de la "conquête spatiale" repose donc sur le robot. Cela devient une évidence. Les vols habités ne sont finalement que poudre aux yeux... pour le prestige... mais les mentalités sont entrain de changer. Albert tu t'es complètement trompé !