Depuis l'élection de Donald Trump, le retour sur la Lune a le vent en poupe. Certains de ses conseillers se sont ouvertement déclarés pour un retour sur notre satellite. La nomination du nouveau dirigeant de la NASA après la prise de fonction du nouveau Président sera certainement éloquente à ce sujet. Sans compter que de nombreux cadres à l'intérieur même de l'agence spatiale n'ont jamais caché qu'ils étaient partisans d'un retour lunaire.
Un tel choix politique donnerait à coup sur une justification aux programmes SLS et Orion, dont pour l'instant l'utilité n'est pas évidente, et qui ne sont que les restes du programme Constellation, qu'Obama avait stoppé net. De plus, les gouverneurs des états spatiaux sont républicains et pousseraient sans doute très fortement vers une politique spatiale engagée. Mars est très loin et très cher, reste la Lune. Assisterons-nous dans quelques mois à un énième retournement de la politique spatiale américaine?