Manque de soutien de la Commission européenne ?

L'industrie spatiale n'est pas assez soutenue par Bruxelles

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Le président d'Astrium, filiale du groupe européen EADS dans le domaine de l'espace, s'en prend à la Commission européenne, qu'il accuse de ne pas assez soutenir le secteur, en proie à une forte concurrence américaine, dans un entretien au quotidien Les Echos lundi. "Tous les pays soutiennent leur industrie, sauf l'Europe!", fustige François Auque. Et de prevenir: "Si Bruxelles applique la politique qui est en train de germer, alors c'en est fini à terme de la présence de l'industrie spatiale européenne au plan mondial". La Commission européenne veut renforcer la concurrence dans le secteur aérospatial au sein de l'Union, notamment en favorisant les petites et moyennes entreprises (PME). Elle a ainsi attribué à la PME allemande OHB la construction de 14 satellites pour le système européen de géolocalisation Galileo. "C'est extrêmement préoccupant", dénonce M. Auque, car "la vraie question est la suivante: +qui va se frotter aux Américains à l'export ?+ Et la réponse est: +les gros+", argumente-t-il. Interrogé sur les ventes de son groupe pour 2010, après une année 2009 positive avec sept satellites de télécoms vendus en 2009, M. Auque s'est montré moins optimiste. "Maintenir en 2010 un rythme de cinq (satellites vendus) par an serait une très belle performance", indique-t-il. En conséquence, le dirigeant s'attend à des prises de commandes en dessous des 8,5 milliards d'euros récoltés en 2009, en raison notamment d'un "ralentissement des commandes institutionnelles". Pour autant, il assure que son groupe ne prévoit pas de geler les embauches: "Nous préparons des mesures pour faire face à un tassement de l'activité, mais elles portent sur l'efficacité interne". L'année dernière, Astrium a terminé leader mondial du secteur pour la quatrième année consécutive, avec 25% de parts de marché en valeur, selon le groupe.

au niveau national, on ne peut pas dire non plus que le président, le 1er ministre ou la ministre de la recherche et de l'industrie soient des fans du spatial ....

ah! oui, j'oubliais, c'est la crise et l'espace coûte cher .....