C'est une excellente idée de chercher à connaître l'impact potentiel des futures missions martiennes sur le milieu naturel. Identifier d'éventuels risques de pollution pourrait amener à plus de sagesse sur notre propre (si j'ose dire) planète.
Mais la question de fond se posera rapidement : coloniser, c'est inévitablement contaminer. Doit-on préserver le milieu jusqu'à le sanctuariser, ou bien considérer que le destin de l'Homme est de se rendre "comme maître et possesseur de la Nature" ?
Peut-être que la sagesse commande de réaliser le meilleur bilan possible de la situation avant de lancer nos colons. Une sorte d'archéo-biologie préventive, comme pour les chantiers de travaux publics.