Voici un historique de ma collection pour encourager certains d’entre vous qui ont du mal à trouver le temps.
J’ai commencé les maquettes en plastique vers l’âge de 12-13 ans environ.
J’ai produit à cette époque beaucoup de maquettes d’avions, presque uniquement des avions d’ailleurs, dont beaucoup de la 2e guerre mondiale.
J’ai arrêté cette activité vers l’âge de 15 ans environ ; je n’ai conservé aucun de ces modèles, ce que je ne regrette pas vraiment, car où les mettrais-je ? Je n’ai pas une pièce entièrement dédiée à cela et je veux conserver une certaine esthétique à mon logement en ne mettant pas des maquettes partout !!!
Pas une pièce entièrement dédiée à cela : ce qui veut dire que sur les photos que vous voyez, les modèles avaient été rassemblés pour les besoins de la photo.
Le but était d’envoyer ces photos à Espace-Magazine, en espérant que, peut-être…dans le courrier des lecteurs…
Je les ai envoyées à la rédaction d’EM à Auriol en mai 2008 ; on sait ce qui est advenu du magazine par la suite (j’espère que je n’y suis pour rien !).
Pour reprendre le fil de l’histoire, la seule maquette montée que j’ai heureusement conservée des années 60 est la « grosse » Gémini au 1/24e ; elle a bien vieilli, ma foi, et ne fait pas son âge !
J’en ai conservé deux autres de cette époque dans leur boîte, commencées et arrêtées.
La « grande » fusée Saturn 5 que j’ai terminé en 1994, reprenant ainsi plus de 25 ans après mon activité, comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien faire !
Encore un trou de 6 ans et en 2000, j’ai terminé la fusée Atlas-Mercury sur sa base. C’est la plus ancienne maquette que je possède (1962).
Puis ce fut la production régulière jusqu’à aujourd’hui des 21 autres modèles que vous voyez sur les photos, à raison de 2 à 3 par an.
Voilà l’histoire. J’en ai encore deux dans leur boîte : les 5 fusées américaines (Redstone, Atlas, Titan, Saturn 1B et 5) et la Station Spatiale Internationale.
Et aussi une troisième : une Traction Avant Citroen de 1054 pièces (Heller) achetée en 1980, commencée et arrêtée ; là, c’est un autre niveau de difficulté et puis on est hors sujet astronautique.
S’il y a un enseignement à tirer de tout cela, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire (je l’ai déjà dit) et qu’il faut se lancer ! Durant les années 90, j’ai été comme beaucoup d’entre vous avec pratiquement que des boîtes pleines avec seulement ma Gémini puis ma Saturn construites. Et je pensais que je ne construirais peut-être jamais les autres !!!
Pour finir : sur les 26 modèles, 16 ont été achetés dans le commerce en France (même si certains ne se trouvent plus aujourd’hui) et 10 sur ebay auprès de vendeurs américains principalement, et secondairement britanniques.