Sujet: Débris spatiaux... Mar 22 Juil 2008 - 10:47
Un "bel" exemple... Early Ammonia Servicer (EAS), http://spaceweather.com/swpod2008/22jul08/eas_strip.jpg Facilement observable... "The EAS has noticeably brightened," reports veteran satellite observer Marco Langbroek of Leiden, the Netherlands. "A year ago it was a difficult naked eye object at mag. +4 to +4.5, but on July 20, 2008, I easily observed it at mag. +2.5 to +2.0, moving very fast due to its low orbit: photo."
"The EAS is expected to reenter Earth's atmosphere and disintegrate near the end of 2008 or early 2009. Until then, you can see it, growing brighter as it descends, with your own eyes. Europeans are favored with flybys this week, North Americans next week. Check our Simple Satellite Tracker to find out when to look."
Dernière édition par DoubleMexpress le Ven 6 Jan 2012 - 14:38, édité 2 fois (Raison : Titre suite fusion)
Mic8
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Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 28 Aoû 2008 - 8:43
L'ATV a été utilisé hier pour freiner la station d'environ 1m/s par un allumage de deux moteurs pendant 5 minutes et 2 secondes. But de la manœuvre: éviter tout risque de collision avec un débris spatial (enregistré sous le numéro 33246 / 2006-026RU, un débris du satellite russe COSMOS 2421 qui s'est fragmenté en début d'année).
La dernière fois qu'une manœuvre de ce genre (DAM - Debris Avoidance Maneuver) a eu lieu, c'était le 30 mai 2003.
Dominique M. Administrateur
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Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 28 Aoû 2008 - 13:05
à propos de débris, Roscosmos va nettoyer 400 fragments de fusées issus de lancements soit une masse de 150 tonnes récupérée entre Baïkonour et la république d'Altai (source Spaceflight)
Patrick R7 Administrateur
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Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 28 Aoû 2008 - 17:18
Dominique M. a écrit:
à propos de débris, Roscosmos va nettoyer 400 fragments de fusées issus de lancements soit une masse de 150 tonnes récupérée entre Baïkonour et la république d'Altai (source Spaceflight)
Il serait temps car il y a du monde ...
Mic8
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Sujet: Re: Débris spatiaux... Ven 29 Aoû 2008 - 9:08
Probablement qu'une nouvelle manœuvre aura lieu cette nuit pour éviter un autre débris de ce même satellite (33248/2006-026RW).
Invité Invité
Sujet: Re: Débris spatiaux... Dim 31 Aoû 2008 - 13:23
Mic8 a écrit:
L'ATV a été utilisé hier pour freiner la station d'environ 1m/s par un allumage de deux moteurs pendant 5 minutes et 2 secondes. But de la manœuvre: éviter tout risque de collision avec un débris spatial (enregistré sous le numéro 33246 / 2006-026RU, un débris du satellite russe COSMOS 2421 qui s'est fragmenté en début d'année).
La dernière fois qu'une manœuvre de ce genre (DAM - Debris Avoidance Maneuver) a eu lieu, c'était le 30 mai 2003.
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Sujet: Re: Débris spatiaux... Dim 31 Aoû 2008 - 21:33
"éviter tout risque de collision " et "eviter une collision" précaution ou sauvetage d'où : mieux vaut prévenir que guerrir !
fan de ducrocq Administrateur
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Sujet: Re: Débris spatiaux... Ven 2 Juil 2010 - 6:04
Une nouvelle technologie pour le nettoyage des débris spatiaux
Citation :
BE Royaume-Uni 104 >> 1/07/2010
Le centre de recherches spatiales de l'Université du Surrey a dévoilé, le 26 mars 2010, une nouvelle technologie destinée à remédier au problème des débris spatiaux en orbite autour de la Terre : CubeSail technology.
...
3. CubeSail technology
Dans le cadre d'un projet financé par la société spatiale européenne EADS Astrium, l'équipe de scientifiques du centre de recherches spatiales de l'Université du Surrey a conçu un nanosatellite équipé d'une voile permettant de désorbiter les équipements spatiaux en fin de mission.
Composé de trois cubes de 10 cm de côté, empilés les uns sur les autres, et contenant une grande voile souple en film métallisé de 25 m2, CubeSail pèse moins de 3 kg et peut être aisément intégré à divers types de satellites ou objets divers à désorbiter, dans la limite de 500 kg. Ce sont ses dimensions qui confèrent à CubeSail la dénomination de "nanosatellite". Inspiré de la voile solaire, un système de propulsion qui utilise la pression exercée par les photons sur une grande surface réfléchissante pour fournir une poussée au satellite dans un premier temps, CubeSail utilise ensuite la résistance à l'air, extrêmement raréfié, pour réduire la vitesse de l'engin à désorbiter et accélérer sa descente. En effet, en ralentissant le mouvement de l'engin spatial, celui-ci va être transféré vers des orbites de plus en plus basses où il finira par brûler dans les hautes couches de l'atmosphère.
Le premier vol d'essai est prévu courant 2011 et s'il s'avère concluant, Sir Martin Sweeting, président de Surrey Stallite Technology Ltd (SSTL), assure déjà envisager de monter le dispositif sur tous les futurs satellites du SSTL. CubeSail ne serait plus un satellite indépendant mais ferait alors partie intégrante d'un gros satellite et servirait à le désorbiter en fin de vie.
L'article du Figaro: http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/03/30/01030-20100330ARTFIG00440-vers-un-satellite-nettoyeur-de-debris-spatiaux-.php
Citation :
Plusieurs études montrent que le problème des déchets pourrait être largement contenu en trouvant un moyen efficace de rabaisser l'orbite des satellites en fin de vie, afin de réduire le temps qu'ils mettent pour redescendre et venir brûler dans les hautes couches de l'atmosphère. C'est exactement ce que proposent de faire les chercheurs de l'université du Surrey avec Cubesail, un tout petit satellite expérimental pesant moins de 3 kg et tenant dans trois cubes de 10 cm de côté empilés les uns sur les autres. L'engin est minuscule - on parle de nanosatellite - mais contient tout de même une grande voile souple en film métallisé de 25 mètres carrés. Force propulsive inépuisable «En accrochant une voile de 5 mètres sur 5 mètres à l'objet que l'on veut désorbiter, on accroît très sensiblement sa surface frontale, et le frottement avec les quelques particules résiduelles de l'atmosphère à des centaines de kilomètres d'altitude suffit à grandement accélérer sa descente», explique Vaios Lappas, le concepteur et le responsable du projet Cubesail à l'université du Surrey. La grande surface réfléchissante peut aussi fonctionner comme une voile solaire, en tirant parti de la pression des photons émis par le Soleil pour fournir une force propulsive, petite mais inépuisable, au satellite. Cette voile pourrait servir à l'avenir à rejoindre et s'amarrer aux gros débris spatiaux dont on veut se débarrasser. Malgré la rusticité, la petite taille du satellite et la jeunesse des étudiants travaillant sur Cubesail, le projet n'a rien d'amateur. Les chercheurs de l'université du Surrey lancent régulièrement des petits satellites depuis 1981, et la société commerciale SSTL, créée par l'université en 1984, emploie désormais 300 personnes et a été rachetée l'année dernière par EADS Astrium. Si le vol d'essai, qui devrait avoir lieu l'année prochaine, est concluant, «nous envisageons de monter le dispositif sur tous nos futurs satellites», assure sir Martin Sweeting, président de SSTL. Cubesail ne serait alors plus un satellite indépendant, mais un sous-système d'un plus gros satellite, servant à le faire redescendre en fin de vie. Le projet Cubesail a reçu le soutien d'EADS Astrium, dont des chercheurs mettent au point un autre système d'aérofrein qui devrait équiper le futur satellite scientifique Microscope du Cnes.
fan de ducrocq Administrateur
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Sujet: Re: Débris spatiaux... Ven 2 Juil 2010 - 6:07
l'article de aviationweek.com : CubeSail - UK's Low-Cost Answer to Space Debris
fan de ducrocq Administrateur
Nombre de messages : 3994 Localisation : Morbihan (56) Date d'inscription : 14/06/2010
Sujet: Re: Débris spatiaux... Ven 2 Juil 2010 - 6:13
Une voile solaire pour diminuer les déchets spatiaux: http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8590103.stm
Le projet est une initiative privée au sein du Centre spatial de Surrey, qui est basé à l'Université de Surrey, Guildford. Il a été financé par le plus grand groupe spatial d'Europe, EADS Astrium.Ils ont l'intention de lancer une démonstration de leur «CubeSail" l'année prochaine. L'idée de départ est de déployer une voile qui, sous l'effet des molécules d'air raréfié, ralentirait le satellite jusqu'à le faire retomber dans l'atmosphère. L'idée suivante sera d'utiliser la pression solaire pour propulser les satellites géostationnaires : - soit pour maintenir leur orbite - soit pour, en fin de vie, les placer sur une orbite extérieure
L'article comporte une petite vidéo (20s) de démonstration de déploiement de voile embarquée.
3kg (6.6lb), 10cm x 10cm x 30cm (4in x 4in x 12in) nanosatellite.
BB Space
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Sujet: Re: Débris spatiaux... Ven 2 Juil 2010 - 20:31
fan de ducrocq a écrit:
Une voile solaire pour diminuer les déchets spatiaux: http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8590103.stm
Le projet est une initiative privée au sein du Centre spatial de Surrey, qui est basé à l'Université de Surrey, Guildford. Il a été financé par le plus grand groupe spatial d'Europe, EADS Astrium.Ils ont l'intention de lancer une démonstration de leur «CubeSail" l'année prochaine. L'idée de départ est de déployer une voile qui, sous l'effet des molécules d'air raréfié, ralentirait le satellite jusqu'à le faire retomber dans l'atmosphère. L'idée suivante sera d'utiliser la pression solaire pour propulser les satellites géostationnaires : - soit pour maintenir leur orbite - soit pour, en fin de vie, les placer sur une orbite extérieure
L'article comporte une petite vidéo (20s) de démonstration de déploiement de voile embarquée.
3kg (6.6lb), 10cm x 10cm x 30cm (4in x 4in x 12in) nanosatellite.
L'idée est excellente, mais il me semble qu'il faut bien garder les ordres de grandeur en tête : - le freinage atmosphérique n'intervient que... s'il y a de l'atmosphère, c'est à dire jusqu'à 700 voire 750 km maximum ; au delà, la "trainée" devient bien trop faible pour être significative. Or l'essentiel de la problématique des débris se situe entre 800 et 1000 km. - l'aspect voile solaire souffre d'une constante inéluctable : 9 N / km² dans le meilleur des cas. Or la voile elle même pèse lourd... même avec le meilleur Mylar qu'on puisse imaginer, à 5 g le m², 1 km² fait 5 tonnes, à ajouter à la masse du satellite lui même. On parle alors d'accélérations de quelques dixièmes de mN. C'est très faible si on considère des débris un peu conséquents, de l'ordre de la tonne ou plus, la vraie problématique aujourd'hui. - de plus, il faut que le soleil soit du bon côté, sinon il ne sert à rien ! Si on a un débris en SSO orienté 6 h - 18 h, donc avec le soleil toujours perpendiculaire au plan de l'orbite comme un Landsat par exemple, le soleil est inutilisable.
De fait, les "oreilles de lapin" de Microscope sont rusées car le satellite est assez bas, et surtout ne peut pas avoir de propulsion à bord pour ne pas perturber ses expériences sur le principe d'équivalence ; sinon, il aurait été bien plus simple de juste mettre un petit système à Hydrazine, voire un resistojet du SSTL Le système proposé est parfait pour du nano-sat, ou cube-sat. Au delà, il est difficilement extrapolable. Ce n'est malheureusement pas comme ça qu'on résoudra le problème des débris, le syndrome de Kessler, en orbite basse.
fan de ducrocq Administrateur
Nombre de messages : 3994 Localisation : Morbihan (56) Date d'inscription : 14/06/2010
Un laser pour répertorier et suivre les débris dans l’espace
Citation :
Des scientifiques australiens ont mis au point une nouvelle technologie laser qui permet de détecter les plus petits débris dans l’espace.
En fait, les satellites doivent constamment éviter des nuages de déchets laissés par les accidents qui se produisent en orbite.
Le réseau américain de surveillance de l’espace surveille plus 21.000 débris d’origine humaine de 10 cm ou plus de diamètre et qui représentent un danger pour les satellites car ils se déplacent à plus de 30.000 km/h.
Mais il existe là-haut plus de 500.000 déchets de moins de 10 cm qui peuvent endommager les satellites.
Les systèmes de détection utilisés actuellement, notamment en Europe, sont basés sur la technologie radar.
Selon les Australiens, leur laser peut répertorier surveiller des objets aussi petits qu’un ongle. Ce qui permet aux satellites de manoeuvrer pour les éviter.
Ben Greene, le PDG de Electro Optic Systems, l’entreprise qui a mis au point le système explique que les satellites gaspilleront ainsi moins de carburant et réduire les fausses alertes : “Si l’on peut réduire de 70% le nombre de manoeuvres d’un satellite en fournissants des relevés de débris plus précis, alors cela améliorera de 70% la vie du dit satellite”.
Le temps de vie des débris varient, entre quelques années à plusieurs siècles pour les orbites les plus hautes.
Une cartographie précise de ces objets est donc vitale.
Il y a deux ans, de mauvaises données ont entraîné une collision entre un satellite de communication américain et des débris russes.
Dominique M. Administrateur
Nombre de messages : 4601 Age : 70 Localisation : val d'oise Date d'inscription : 23/12/2006
malheureusement, il sera toujours impossible de suivre les micro-débris qui peuvent néanmoins présenter un danger lors des EVA
Invité Invité
Sujet: Débris spatiaux : urgence Mer 4 Jan 2012 - 15:34
Aujourd'hui 4 janvier 2012
La Chine prend enfin des mesures contre les débris spatiaux Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Les débris spatiaux sont aujourd'hui si nombreux qu’ils risquent de se heurter mutuellement de plus en plus souvent, ce qui en augmenterait le nombre de façon exponentielle. Certaines orbites pourraient devenir inutilisables. La Chine, peu engagée jusqu'ici, promet de mettre en place des mesures. Puissance spatiale importante, la Chine va désormais s’impliquer plus fortement dans la gestion des débris spatiaux. C’est ce qui ressort de la lecture du nouveau Livre blanc sur les activités spatiales (2011-2016) publié par le gouvernement chinois. Un livre blanc qui confirme les ambitions spatiales de la Chine et lève le voile sur ses futures projets dans le domaine des vols habités, notamment. La Chine souhaite rattraper son retard sur les États-Unis, qui dépendent fortement des applications spatiales dans tous les domaines stratégiques (économie, sécurité et science), et veut utiliser d’avantage l’espace. Les débris spatiaux lui apparaissent aujourd'hui comme un réel sujet de préoccupation, ce qui n’était pas vraiment le cas lorsqu'elle a délibérément détruit un de ses satellites pour tester un système d’arme antisatellites (janvier 2007). Une initiative qui n’a pas été du goût de la communauté internationale effarée par le nombre de nouveaux débris ainsi créés, dont une partie seulement s’est autodétruite depuis en rentrant dans l’atmosphère.
Résolution 2012 pour la Chine : limiter les débris spatiaux Depuis cette triste démonstration de force et la collision accidentelle en février 2009 d’un satellite de télécommunications Iridium avec un satellite russe hors d’usage, la Chine a pris conscience du problème, aidée il est vrai par le réseau de surveillance spatiale des États-Unis. En 2011, ce réseau avait mis en garde le pays à 147 reprises du risque de collision d’un débris avec un de leurs satellites. Parmi les mesures de prévention qui devraient être prises rapidement, on citera celle qui consiste à désorbiter les étages des lanceurs en fin de mission afin d’éviter tout risque d’explosion ou de collision en orbite. Quant aux satellites géostationnaires en fin de vie, c’est-à-dire ceux situés à 36.000 kilomètres au-dessus de la Terre, ils seront systématiquement déplacés quelques centaines de kilomètres plus haut sur une orbite dite cimetière. Ceux situés sur des orbites basses, essentiellement dédiés à la science et l’observation de la Terre, seront également systématiquement déplacés sur des orbites qui les amèneront à des rentrées atmosphériques destructrices plus rapidement que si on les laissait sur leur orbite de travail.
Mais vu la littérature sur ce sujet l'enjeu va permettre une belle invention ou un type de nettoyeur de l'espace .
Sujet fortement d'actualité au niveau international pour combattre le syndrome de Kessler. L'idée des chasseurs à câbles est repoussée à plus tard pour des raisons de sauvegarde au sol; probabilité de faire des victimes lors de la retombée des objets désorbités. En revanche, de nombreuses idées plus "pragmatiques" sont en cours d'étude, principalement à base de propulsion conventionnelle (notamment hybride) avec pas mal de coopérations au niveau international. Le sujet est à l'ordre du jour de l'IADC, et le 2nd workshop international sur la question est prévu les 18 et 19 juin prochains à Paris. Sujet fondamental... on n'a pas le choix, et très attractif à court et moyen terme
Invité Invité
Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 5 Jan 2012 - 12:27
BB Space a écrit:
leon a écrit:
Je ne sais pas où en est la solution de Christophe Bonnal
Mais vu la littérature sur ce sujet l'enjeu va permettre une belle invention ou un type de nettoyeur de l'espace .
Sujet fortement d'actualité au niveau international pour combattre le syndrome de Kessler. L'idée des chasseurs à câbles est repoussée à plus tard pour des raisons de sauvegarde au sol; probabilité de faire des victimes lors de la retombée des objets désorbités. En revanche, de nombreuses idées plus "pragmatiques" sont en cours d'étude, principalement à base de propulsion conventionnelle (notamment hybride) avec pas mal de coopérations au niveau international. Le sujet est à l'ordre du jour de l'IADC, et le 2nd workshop international sur la question est prévu les 18 et 19 juin prochains à Paris. Sujet fondamental... on n'a pas le choix, et très attractif à court et moyen terme
... Syndrome de Kessler qui, si l'on considère son année de prise de conscience pour un pré-scenario inquiétant à terme si rien n'est fait, varie d'un site à l'autre... 1991 ici : http://www.astronautique.wikibis.com/syndrome_de_kessler.php
Et 1978 ici (Wikipedia)... http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Kessler
Quelle est la bonne date ?
DoubleMexpress Administrateur
Nombre de messages : 1626 Age : 48 Localisation : Belgique - Hainaut Date d'inscription : 22/11/2006
Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 5 Jan 2012 - 13:13
Eboueur est un métier d'avenir ... tant sur terre que dans l'espace, en somme !
Invité Invité
Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 5 Jan 2012 - 20:33
DoubleMexpress a écrit:
Eboueur est un métier d'avenir ... tant sur terre que dans l'espace, en somme !
Oui, et ce n'est pas le boulot qui va manquer là-haut...
BB Space
Nombre de messages : 124 Age : 65 Localisation : RP Date d'inscription : 10/01/2009
Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 5 Jan 2012 - 23:11
LM-5 a écrit:
DoubleMexpress a écrit:
Eboueur est un métier d'avenir ... tant sur terre que dans l'espace, en somme !
Oui, et ce n'est pas le boulot qui va manquer là-haut...
La première publication de Don Kessler sur le sujet date de 89, donc les publis de 78 me semblent douteuses...
Financièrement, pour stabiliser la densité de débris en orbites basses, il faut aller chercher environ 10 gros débris par an. Dans nos rêves les plus ambitieux, la désorbitation d'un débris coûte entre 10 et 30 M€. Je vous laisse faire le calcul ! On n'a pas le choix , si on le fait pas, il n'y a plus d'orbites basses à moyen teme. Il y a un fric fou à se faire là dessus. Et encore... à court terme, celui qui vient avec une bonne idée pour désorbiter Envisat pour 200 M€ aura le contrat ESA immédiatement !
Sujet infiniment riche et prometteur ; avis aux start-ups... Je rendais visite récemment à mes amis de l'EPFL à Lausanne : 4 labos sur le sujet + 7 PhD... ça fait réfléchir...
fan de ducrocq Administrateur
Nombre de messages : 3994 Localisation : Morbihan (56) Date d'inscription : 14/06/2010
Sujet: Re: Débris spatiaux... Ven 6 Jan 2012 - 12:35
Sujet: Re: Débris spatiaux... Ven 6 Jan 2012 - 14:40
J'aurais tout de même préféré que l'on conserve mon nouveau titre, plus évocateur car d'actualité plus récente... dans cette prise de conscience qui refait surface...
Pour mémoire : "Débris spatiaux : urgence"
leon
Nombre de messages : 138 Age : 49 Localisation : saint maurice, france Date d'inscription : 14/10/2007
Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 12 Jan 2012 - 0:31
Citation :
La première publication de Don Kessler sur le sujet date de 89, donc les publis de 78 me semblent douteuses...
[...]
Sujet infiniment riche et prometteur ; avis aux start-ups... Je rendais visite récemment à mes amis de l'EPFL à Lausanne : 4 labos sur le sujet + 7 PhD... ça fait réfléchir...
Concernant la publication de 78 en question, la page wikipedia en anglais donne un lien qui parait pourtant fiable, http://www.agu.org/pubs/crossref/1978/JA083iA06p02637.shtml Comme ça parait incroyable à un néophyte comme moi, je me demande si depuis tout ce temps des démonstrateurs ont tout de même été testés et si les technologies dont on parle aujourd'hui sont plus ou moins fiables ou si on va encore devoir faire face à de possibles échecs et donc quelques débris de plus...
Dans le cas d'Envisat c'est un sacré paradoxe, d'avoir tant étudié la terre et oeuvrer à en saisir les caractéristiques environnementales et ses évolutions et ne pas avoir pris en considération l'orbite choisie comme milieu naturel et ne pas l'avoir programmer dès le départ pour disparaître, la mission finie...
Vu l'encombrement aujourd'hui des orbites basses, j'ai du mal à saisir comment était perçu philosophiquement parlant l'espace par les équipes travaillant depuis des décennies sur les lanceurs, sondes et satellites...
Invité Invité
Sujet: Re: Débris spatiaux... Jeu 12 Jan 2012 - 10:46
leon a écrit:
Citation :
La première publication de Don Kessler sur le sujet date de 89, donc les publis de 78 me semblent douteuses...
[...]
Sujet infiniment riche et prometteur ; avis aux start-ups... Je rendais visite récemment à mes amis de l'EPFL à Lausanne : 4 labos sur le sujet + 7 PhD... ça fait réfléchir...
Concernant la publication de 78 en question, la page wikipedia en anglais donne un lien qui parait pourtant fiable, http://www.agu.org/pubs/crossref/1978/JA083iA06p02637.shtml Comme ça parait incroyable à un néophyte comme moi, je me demande si depuis tout ce temps des démonstrateurs ont tout de même été testés et si les technologies dont on parle aujourd'hui sont plus ou moins fiables ou si on va encore devoir faire face à de possibles échecs et donc quelques débris de plus...
Dans le cas d'Envisat c'est un sacré paradoxe, d'avoir tant étudié la terre et oeuvrer à en saisir les caractéristiques environnementales et ses évolutions et ne pas avoir pris en considération l'orbite choisie comme milieu naturel et ne pas l'avoir programmer dès le départ pour disparaître, la mission finie...
Vu l'encombrement aujourd'hui des orbites basses, j'ai du mal à saisir comment était perçu philosophiquement parlant l'espace par les équipes travaillant depuis des décennies sur les lanceurs, sondes et satellites...
Tu as bien raison de mettre ce paradoxe en lumière, Leon, car il est révélateur : on alerte vu de l'espace de l'état de notre planète se dégradant, tout en ne se souciant pas de la dangerosité exponentielle des débris orbitaux de satellites désormais "morts" et autres étages de fusée qui sont autant de dangers potentiels... Sans doute est-ce dû au surcoût qu'impliquerait un système de désorbitation automatique et systématique d'éléments de chaque lancement (parlant des étages servant à la propulsion), l'accès des engins à l'espace étant déjà si cher... Beau paradoxe en effet....